Clarisse Agbegnenou, figure emblématique du judo français, a su s’imposer comme une référence mondiale. Dès l’âge de 9 ans, elle débute au club des Arts Martiaux d’Asnières. À 14 ans, elle rejoint une formation sports-études à Orléans, puis l’INSEP à 17 ans. Son palmarès est impressionnant : championne de France, du monde et olympique. Mais Clarisse ne se limite pas au sport. Elle est également adjudante de gendarmerie et maman d’une petite Athéna depuis juin 2022. Sa capacité à jongler entre ses rôles démontre que la maternité n’est pas un obstacle à la réussite sportive.






Une vie qui débute par un défi
Née prématurément avec son frère jumeau, Clarisse a dû lutter dès ses premiers jours. Opérée d’un dysfonctionnement rénal et plongée dans le coma, elle a survécu grâce à la détermination de ses parents. Cette résilience se reflète dans sa carrière sportive. À 20 ans, elle remporte sa première médaille internationale aux Championnats d’Europe 2012. En 2014, elle décroche son premier titre mondial. Aux Jeux de Rio 2016, elle obtient l’argent, mais c’est à Tokyo 2020 qu’elle réalise son rêve en remportant l’or.
Engagement et ambitions
Clarisse utilise sa notoriété pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur. Marraine de l’association “SOS Préma”, elle soutient les familles de prématurés. Elle milite également pour l’égalité hommes/femmes dans le sport et contre les tabous qui entourent le sport féminin. À quelques mois des Jeux de Paris 2024, Clarisse vise à conserver son titre olympique. Onze mois après la naissance de sa fille, elle a déjà remporté un sixième titre mondial en mai 2023. Porte-drapeau ou non, elle sera l’une des ambassadrices des prochains Jeux olympiques.




Photos : FFJ/Clarisse Agbegnenou/Paris 2024/DR