Nicolas Ghesquière a réaffirmé l’ADN de Louis Vuitton, en choisissant comme thème central un symbole intemporel : la locomotive. À travers une exploration poétique et cinématographique de cette machine mythique, il invite à un voyage où les émotions, les destinations et les personnalités prennent le dessus.










Photos : Louis Vuitton/DR
Une gare pour théâtre et un voyage en émotions
Pour révéler sa vision, Nicolas Ghesquière a convié les invités à l’Étoile du Nord, un ancien siège de chemin de fer niché à côté de la gare du Nord, transformé en théâtre évocateur. Loin de présenter une simple collection uniforme, il a mis en scène un « collectif de personnages », chacun semblant provenir ou partir vers une destination unique. Ici, les silhouettes reflètent l’individualité, des scènes variées allant de la désinvolture d’une tenue de pêche ou de randonnée à la sophistication des classes sociales supérieures, prêtes pour une soirée extravagante ou un déplacement professionnel.
Références cinématographiques
Les émotions propres à chaque voyage, les adieux poignants, l’excitation d’une nouvelle aventure, ont trouvé écho dans cette mise en scène cinématographique. Inspiré par des chefs-d’œuvre comme « Brief Encounter », « 2046 » ou « Snowpiercer », Nicolas Ghesquière a traduit ces influences visuelles en une esthétique richement nuancée.










Photos : Louis Vuitton/DR
Vêtements éclectiques pour chaque destination
Le voyage, ici, ne se limite pas à l’idée du déplacement physique, mais s’incarne dans une garde-robe diverse, pensée pour tous les types de périples. Les manteaux et trenchs imprégnés de l’esprit gorp-core (mariage de technicité et luxe), les combinaisons t-shirt, les jupes en velours et les robes nuisettes fleuries expriment ce foisonnement. Chaque pièce est conçue pour capter l’essence des multiples destinations évoquées.










Photos : Louis Vuitton/DR
Bagages légers
Les accessoires, comme toujours, ont occupé une place centrale. Le légendaire sac Keepall a été revisité sous le nom « L’Express », apportant une nouvelle dynamique à l’objet culte. Des boîtes à chapeaux et des vanity-cases élégamment intégrés laissent présager l’expansion prochaine de Louis Vuitton dans l’univers de la beauté. Une collaboration audacieuse avec Kraftwerk, dont la pochette de l’album « Trans Europe Express » s’est glissée dans certains looks , annonce aussi une capsule futuriste à découvrir.
Toujours en mouvement
Ce défilé, véritable ode au voyage, rappelle que Louis Vuitton ne se contente pas de suivre les tendances, mais trace constamment de nouvelles voies. Sous la direction de Nicolas Ghesquière, la Maison continue de sublimer l’expérience du départ, de l’arrivée, et surtout, de ce qui se passe entre les deux. « Embarquez, la locomotive, Louis Vuitton vous attend pour un voyage hors du commun ».











Photos : Louis Vuitton/DR