Julian Alaphilippe mise sur course royale vers l’or olympique

Julian Alaphilippe, double champion du monde et figure emblématique du cyclisme français, se prépare à affronter les Jeux Olympiques de Paris 2024 avec une détermination sans faille. Après une chute dramatique aux jeux de Rio en 2016, il vise désormais la médaille d’or sur ses terres.

Julian Alaphilippe, 32 ans, est prêt à relever le défi des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le coureur de la Soudal Quick-Step, connu pour son style offensif et sa joie de vivre, n’a jamais oublié la chute qui lui a coûté une médaille à Rio en 2016. Depuis, il a remporté deux titres de champion du monde et s’est imposé comme l’un des meilleurs puncheurs du peloton. Julian Alaphilippe aborde ces Jeux avec une ambition claire : “La mission est d’aller chercher le meilleur résultat possible et pourquoi pas une médaille. Et pourquoi pas la plus belle ?”, a-t-il confié récemment. Il sait que la compétition sera rude, mais il est déterminé à donner le meilleur de lui-même. Le parcours de Julian Alaphilippe est marqué par des succès éclatants. Ses manchettes arc-en-ciel rappellent ses victoires mondiales en 2020 et 2021, et son palmarès inclut des monuments, comme, entre autres, ses trois victoires à la Flèche Wallonne et six succès d’étape sur le Tour de France.

Photos : UCI/FFC/Getty Images/SoudalQuick-Step/DR

Un puncheur en or ?

Mais au-delà des succès, c’est son style de course et sa capacité à enflammer les foules qui le distinguent. Pour le champion français, le cyclisme est une passion aussi intense que la musique. “Je trouve qu’il y a une analogie entre le vélo et la batterie : j’aime que ce soit rythmé quand je pédale”, explique-t-il dans son livre *Mon année arc-en-ciel*. Cette passion pour la musique, transmise par son père, se reflète dans son approche du sport : rythmé, énergique et toujours avec le public en tête. En dehors des courses, le cycliste français aime s’évader en montagne et apprécie le charme de l’ancien. “Les montres sont aussi une passion pour moi”, confie-t-il, réglé comme une pendule lorsqu’il s’agit de lever les bras en haut d’une côte. Aujourd’hui, c’est surtout son fils Nino qui le pousse à se dépasser. “Nino est né en pleine nuit, je me suis retrouvé seul avec Nino dans les bras. Je l’ai regardé millimètre par millimètre en me demandant comment il était possible que ce petit être si léger soit la suite de moi”. Julian Alaphilippe espère que les Jeux Olympiques de Paris 2024 lui offriront l’occasion de décrocher cette médaille qui lui a échappé aux jeux de Rio. Une place sur le podium devant son public serait une consécration pour ce champion au cœur d’or.

Photos : UCI/FFC/Getty Images/SoudalQuick-Step/DR