MICHEL BLANC : Tchao Michel et marche à l’ombre !
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MICHEL BLANC : Tchao Michel et marche à l’ombre !
L’acteur, réalisateur, scénariste et membre de la troupe du Splendid, Michel Blanc, est décédé à l’âge de 72 ans. Connu pour son rôle emblématique de Jean-Claude Dusse dans “Les Bronzés”, sa disparition marque une grande perte pour le cinéma français et ses nombreux admirateurs.
Michel Blanc, membre chéri de la troupe du Splendid, est décédé dans la nuit du 3 au 4 octobre 2024 des suites d’une crise cardiaque, comme l’a confirmé son entourage. Sa disparition à l’âge de 72 ans a profondément touché le public français. Michel Blanc, qui a entamé sa carrière dans les années 70, est rapidement devenu un nom familier aux côtés de ses collègues du Splendid, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel et Bruno Moynot.
Photos : INA/CNC/CCFC/LE SPLENDID/TRINACRA/DR
Des planches au grand écran
La transition de Michel Blanc des planches au grand écran s’est faite sans heurts, et il est devenu largement reconnu pour son rôle de Jean-Claude Dusse dans la série “Les Bronzés”. Bien que ce personnage lui soit étroitement associé, il a continué à diversifier sa carrière, incarnant des rôles mémorables tels que Guy dans “Viens chez moi, j’habite chez une copine” et Bernard Fizet dans “Ma femme s’appelle reviens”, deux films qu’il a également écrits et scénarisés. Sa performance dans “Papy fait de la résistance” l’a réuni avec la troupe du Splendid, pour le plus grand plaisir du public.
Début comme réalisateur réussi
Dans les années 80, Michel Blanc a élargi son répertoire en passant derrière la caméra. Son premier film en tant que réalisateur, “Marche à l’ombre”, sorti en 1981, a attiré 6,1 millions de spectateurs et reste un classique culte. La polyvalence de l’acteur/réalisateur s’est manifestée alors qu’il excellait aussi bien dans la comédie que dans le drame, avec des performances notables dans “Monsieur Hire”, “Chambre à part” et “Tenue de soirée”, ce dernier lui valant le Prix d’interprétation masculine à Cannes en 1986.
Photos : INA/CNC/CCFC/LE SPLENDID/TRINACRA/DR
Succès continu et reconnaissance
Le talent de Michel Terme Blanc en tant que scénariste a été reconnu lorsqu’il a remporté le Prix du scénario à Cannes en 1994 pour “Grosse Fatigue”, où il jouait une version fictive de lui-même. Il a continué à réaliser et à jouer, avec des films comme “Embrassez qui vous voudrez” en 2002 et sa suite “Voyez comme on danse” en 2018. Malgré sa réunion avec la troupe du Splendid pour “Les Bronzés 3” en 2006, la fin de sa carrière a été marquée par des rôles plus dramatiques, notamment dans “Docteur ?” avec Hakim Jemili, “Les Tuche 4”, “Les Petites Victoires” avec Julia Piaton, et “Marie-Line et son juge” avec Louane Emera.
Héritage durable
La disparition de Michel Blanc est une perte significative pour le cinéma français. Ses contributions en tant qu’acteur, réalisateur et scénariste ont laissé une empreinte indélébile sur l’industrie. Son mélange unique d’humour et de drame, associé à son style d’écriture distinctif, manquera énormément aux spectateurs et à ses collègues.
Photos : INA/CNC/CCFC/LE SPLENDID/TRINACRA/DR
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