FASHIONWEEK DE PARIS DÉFILÉ HAUTE COUTURE JEAN PAUL GAULTIER AUTOMNE/HIVER 2025 : La symphonie couture de Jean-Paul Gaultier by Nicolas Di Felice

  • Home
  • FASHIONWEEK DE PARIS DÉFILÉ HAUTE COUTURE JEAN PAUL GAULTIER AUTOMNE/HIVER 2025 : La symphonie couture de Jean-Paul Gaultier by Nicolas Di Felice

FASHIONWEEK DE PARIS DÉFILÉ HAUTE COUTURE JEAN PAUL GAULTIER AUTOMNE/HIVER 2025 : La symphonie couture de Jean-Paul Gaultier by Nicolas Di Felice

Dans un élan de renouveau, Nicolas Di Felice insuffle son minimalisme caractéristique à la collection Haute Couture Automne-Hiver 2024-2025 de Jean-Paul Gaultier, marquant ainsi un tournant audacieux pour la maison emblématique.

L’anticipation était à son comble alors que les lumières s’abaissaient sur le podium de Jean Paul Gaultier. Sous les projecteurs, la nouvelle vision de Nicolas Di Felice pour la collection Haute Couture Automne-Hiver 2024-2025 a pris vie, marquant un chapitre audacieux dans l’histoire de la maison emblématique. Nicolas Di Felice, à la barre de Courrèges depuis 2020, a été choisi pour succéder à une prestigieuse lignée de créateurs, chacun ayant interprété les codes de Jean-Paul Gaultier à travers leur propre prisme créatif. La collection s’est dévoilée dans une palette de noir, où les mannequins, telles des silhouettes

fantomatiques, ont glissé sur le podium, le visage à moitié dissimulé, évoquant une mystique séduisante. Le jeune créateur a exploré les frontières de la corseterie, transformant ce symbole emblématique de la maison en une armure contemporaine, à la fois futuriste et infiniment féminine.

Une précision hors norme dans les coupes

Les silhouettes minimalistes, froides et géométriques, ont révélé une précision mathématique dans la coupe des tissus, une signature de Nicolas Di Felice. Les corsets ont perdu leur connotation romantique traditionnelle pour adopter une forme plus structurée, se cachant et se révélant à travers des détails inattendus et des découpes audacieuses. Le défilé a progressé à travers une série de noirs, de blancs, de bleus et de sables, avant de culminer dans un final qui embrassait le nu dans sa forme la plus précieuse. Les vêtements, conçus pour une sirène moderne ou une créature marine du futur, ont flotté autour des corps dans des tissus légers et précieux, des transparences impalpables et des textures métalliques, comme la robe longue à sequins argentés qui a brillé comme un phare dans la nuit.

La marinière du futur

Dans l’espace blanc et aseptique du lieu, les modèles ont marché comme des créatures éthérées, mais avec une démarche presque mécanique, soulignant la dualité entre l’humain et l’artificiel. Les textures, bien que légères, étaient travaillées avec une précision obsessionnelle, chaque pli, chaque drapé, chaque découpe racontant une histoire de maîtrise et de passion pour l’art de la couture. En présence de Jean-Paul Gaultier, qui a suivi le défilé au premier rang, aux côtés de sa muse de longue date Catherine Deneuve et de la splendide Mariacarla Boscano, la collection a été un hommage vibrant à l’héritage de la marque. C’était une célébration de la haute couture, non seulement comme un spectacle de mode, mais comme une expression artistique profonde, un dialogue entre le passé et l’avenir, entre la tradition et l’innovation. Avec cette collection, Nicolas Di Felice a prouvé qu’il est possible de respecter l’histoire tout en écrivant un nouveau chapitre. Il a offert une vision qui dépasse le vêtement pour toucher à l’âme, une direction qui redéfinit la haute couture dans un monde en constante évolution. C’est une nouvelle vague de créativité, un souffle de fraîcheur sur la scène de la mode, et surtout, une nouvelle définition de ce que signifie être une femme dans/l’univers de la haute couture.

Photos : Jean Paul Gaultier

  • Partager

shana

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nos Réseaux Sociaux

Archives

Catégories

novembre 2024
L M M J V S D
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
252627282930