MODE FASHIONWEEK DE PARIS DÉFILÉ DIOR PRINTEMPS/ÉTÉ 2025 : Quand le sport rencontre la mode

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MODE FASHIONWEEK DE PARIS DÉFILÉ DIOR PRINTEMPS/ÉTÉ 2025 : Quand le sport rencontre la mode

MODE FASHIONWEEK DE PARIS DÉFILÉ DIOR PRINTEMPS/ÉTÉ 2025 : Quand le sport rencontre la mode

La collection prêt-à-porter printemps-été 2025 de Christian Dior, présentée au Musée Rodin, explore le rapport entre le corps et le vêtement à travers la figure de l’Amazone. Maria Grazia Chiuri a cherché à capturer l’essence du vêtement, revisitant les coupes emblématiques des archives Christian Dior.

Photos : Dior/Getty Images/DR

Paris a connu un été exceptionnel où le tir à l’arc a brillé sous les projecteurs, non seulement aux Jeux olympiques, mais aussi à la Fashion Week. Ce succès a été suivi par une apparition de ce sport central inattendue à l’ouverture de la Fashion Week parisienne, orchestrée par Christian Dior. Le défilé a débuté avec Sagg Napoli, une artiste de performance et archère de compétition italienne de 33 ans, qui a défilé le long du podium avec son arc, remplaçant le traditionnel sac à main par un carquois en bandoulière. Enfermée dans un couloir transparent pour des raisons de sécurité, elle a tiré des flèches tout au long du défilé, ajoutant une touche dramatique et captivante.

Esprit sportif

Les Jeux olympiques ont été une victoire éclatante pour Paris, et Christian Dior, la maison de luxe emblématique, a su capitaliser sur cette période faste. Brigitte Macron, accompagnée de Delphine Arnault, PDG de Dior, et de la reine de Norvège, Sonja Haraldsen, a assisté au défilé. Le logo Dior Sport des années 1960 a été revisité, apparaissant sur des vêtements de sport modernes. Maria Grazia Chiuri, la créatrice, a expliqué son inspiration tirée du tir à l’arc, souhaitant adapter le langage stylistique de Dior aux femmes modernes et actives.

Photos : Dior/Getty Images/DR

Amazones modernes

Sur le mood board de la créatrice, des images de Diane, déesse de la chasse, et de Wonder Woman, symboles de force et de protection, ont inspiré la collection. Le sac à main Lady Dior a été réinventé avec une nouvelle bandoulière pour plus de liberté de mouvement.

Interlude activiste

À l’improviste, une activiste de PETA France a fait irruption sur le podium du défilé, sous les yeux ébahis des célébrités présentes. Arborant une robe en fausses plumes imitant l’apparence de peau écorchée, elle brandissait une pancarte avec le message provocateur “Fuck Feathers”. Âpres cette parenthèse, le show a présenté des silhouettes intemporelles avec une touche sportive, mêlant sophistication et avant-gardisme. Les décolletés plongeants, les robes asymétriques et les blazers à épaules dénudées ont dominé le défilé, tandis que les combinaisons argentées et les sandales de gladiateur ont apporté une touche futuriste et audacieuse.

Photos : Dior/Getty Images/DR

Aire de contraste

La collection explore le rapport entre le corps et le vêtement à travers la figure de l’amazone. Elle se distingue par son style graphique, jouant avec les contrastes du noir et du blanc, et intégrant des touches de rouge vif et des broderies métalliques scintillantes. Thèmes centraux, le corps, la mode et le sport ont été inspirés par les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. La phrase “May the building of a strong mind and a strong body be the greatest work I have ever made” a résonné comme un mantra, soulignant l’importance de la force et de l’autonomie dans la mode contemporaine.